25-26 Novembre 2017

Un Arc-en-ciel tibétain

Concert piano et bols du Tibet

 « Pour moi, Le Do est blanc, le Ré est bleu et le Si bémol est jaune ». 

Alain Kremski, au piano s’en expliquera…

Dans une deuxième partie, il conduira son auditoire dans les lointaines contrées du Tibet grâce à ses bols, cloches et gongs, musique aux sonorités profondes qui installe l’esprit dans une étrange sérénité. 

Philippe Fagot conclura le concert et l’année des Amis du 7, en évoquant le lien entre les musiques tibétaines et l’arc-en-ciel.

 

Alain KREMSKI
Pianiste, compositeur, joueur de bols du Tibet, gongs 

 
 

Après des études brillantes, où il est encouragé par de nombreuses personnalités (Igor Stravinski, Nadia Boulanger, Darius Milhaud, Olivier Messiaen), il délaisse les chemins d’une carrière toute tracée pour explorer l'univers mystique des sons des cloches de temples, gongs, bols bouddhiques (Japon, Chine), bols chantants (Tibet, Népal), fasciné par les musiques et instruments d'Asie. 

Ses œuvres s'inscrivent dans les courants de la musique contemporaine, dans la perspective d'une rencontre Orient-Occident.Parfois, dans un même récital, il va mélanger ses transcriptions pour piano de Mahler, Wagner ou Borodine, des oeuvres de F. Nietzsche, Liszt, Brahms, Schubert ou Debussy, pour terminer avec ses musiques pour bols bouddhiques et gongs, entraînant les auditeurs dans un voyage de l'Europe romantique à l'Orient mystérieux… Ces mélanges extraordinaires dans une même soirée peuvent surprendre. Pourtant, pour Kremski, le but est toujours de retrouver l'essentiel : vibrations, énergies, mouvement, espace, silence, respiration, tranquillité, lumières, … 

Olivier Messiaen écrivait à Alain Kremski, après avoir entendu plusieurs oeuvres pour cloches, gongs et cymbales tibétaines : « Je les ai écoutées avec une attention soutenue et je peux vous assurer qu’il s'agit là d'un monde absolument nouveau… ». Et il terminait une communication à l'Académie des Beaux-Arts concernant l'oeuvre d'Alain Kremski par ces mots : « J'aime cette méditation si pure. »