Index de l'article
Hommage à Jean philippe-Rameau en 2014
Conférence - Les Maleteste, l’impulsion donnée à Rameau ?
Spectacle musical - Un Voyage en musique
Conférence - Approche sensorielle et progressive de l'oeuvre Rameau
Rencontre - Exposition d'Anita Matell
Conférence - Les femmes de l'époque de Rameau
Concert - Émilie du Chatelet en musique
Atelier art plastique d'Anita Matell
L'embarquement pour Cythère
Ateliers danse baroque d'Anita Matell
Le Corps Sonore
La Belle au bois dansant
Vernissage Exposition - Jardins d'Illusion
Concert - Les enfants de Rameau
Ballet - Jardins d'illusion
Journées du Patrimoine - Concerts
Journées du Patrimoine - Exposition - Les sculptures de Thérèse Blagny
Journées du Patrimoine - Spectacle - Une traversée imaginaire
Conférence et exposition - Marqueterie
Concert-Conférence Rameau et l’opéra
Conférence - Les Arts de la table à l’époque baroque
Conférence - L'influence de Rameau
Concert - Dans le sillage de Rameau
Concert - Opus Guitar
Conférence - Les femmes de l'époque de Rameau (bis)
Concert - Natasha Kudritskaya joue Rameau
D'une année à l'autre
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RAMEAU 1683-1764

250 ans et pas une ride ! 

 

Les manifestations consacrées à Jean-Philippe Rameau s’étaleront tout au long de l’année 2014.

Certaines d’entre elles sont prévues pour être périodiques et se répéter. Plusieurs temps forts seront l’occasion de manifestations d’ampleur plus conséquente, parfois sur plusieurs jours.

Certaines iront de l'Hôtel Maleteste à l'Hôtel Lantin, devenu Musée Magnin. Lantin ayant été le parrain de Rameau, cet hôtel lui vit peut-être effectuer ses premières gammes...

 

 

La programmation est soutenue par la DRAC Bourgogne, le Conseil général de Côte d'or et le Crédit Agricole 

 

Conférence

Samedi 25 janvier à 18h

« Les Maleteste, l’impulsion musicale dijonnaise donnée à Rameau ? »

Philippe Salvadori, Doyen de l'UFR Sciences Humaines de l'Université de Bourgogne

Qui étaient les Maleteste ? Dans quel contexte culturel vivaient-ils ? Quelle forme prenait la vie musicale de l'époque à Dijon ? Quelles étaient les relations entre la musique en province et la vie musicale parisienne ? Ont-ils contribué à l’œuvre créatrice de Jean-Philippe Rameau ?

Cette conférence, en plus de répondre à toutes ces questions, présentera les soirées musicales du lundi à l’Hôtel Maleteste – où Rameau était l’un des prestigieux invités – en partant des Lettres du Président de Brosses et d’écrits d’époque.

 

 La conférence sera suivie par un concert inspiré de ces Lettres :

 « Maleteste de Villey (Jean-Louis), né en 1709, conseiller au Parlement de Bourgogne en 1727 […] était le fils de Jacques Maleteste, conseiller au Parlement de Bourgogne en 1699, qui donna de nombreux concerts à Dijon au début du XVIIIe siècle. »

Yvonne Bezard, Lettres du Président de Brosses à Ch.-C. Loppin de Gemeaux, 1929, p. 79

 

« Il convient de présenter les différents correspondants avec lesquels de Brosses s’entretient au sujet de l’Italie, car ils font partie intégrante de ses Lettres Familières » : 

[…] Monsieur Maleteste de Villey (Conseiller au Parlement), auteur d’un commentaire de l’esprit des Lois de Montesquieu), est amateur de musique et de théâtre. De Brosses lui réserve ses réflexions et commentaires sur les concerts et les représentations théâtrales. »

Herman Harder, Le Président de Brosses et le voyage en Italie au XVIIIe siècle, 1981, pp. 288-289

 

« Je vous diray franchement qu’un des grands désagréments du voyage est de n’avoir pas, quand le soir vient, son doux objet, son gros Blancey, son bon Quintin, ses amis Maleteste et Bévy, sa dame Cortois, ses excellentes petites dames des Montots et Bourbonne, enfin tout notre petit cercle, pour tenir, les coudes sur la table, des propos de cent piques au-dessus de la place Saint-Marc et du Broglio »

Charles de Brosses, Lettres familières, édition critique de 1991, pp. 84-85

 

« A côté des Présidents, nombreux également étaient les autres Officiers du parlement ayant des personnalités originales. Ce sont le gros conseiller Claude-Charles Bernard de Blancey, spirituel conteur et charmant convive ; le conseiller Abraham-Guy de Migieu ami désintéressé et collectionneur avisé ; l’érudit conseiller Jean-Louis Marquis de Maleteste […]. »

André Bourée, « La société dijonnaise vers le milieu du XVIIIe siècle », p. 205

 

« Le Président de Brosses n’était pas le seul dans la patrie de Rameau à posséder une pareille passion musicale. La société cultivée, à Dijon, organisait des concerts fréquents. Au temps où naquit Jean-Philippe Rameau, un conseiller au Parlement, M. de Maleteste, donnait une fois par semaine un concert composé de tout ce qu’il y avait dans la ville d’officiers, de dames de qualité, de gens habiles et connaisseurs, qui s’y assemblaient, soit pour écouter, soir pour y tenir quelque partie. »

Yvonne Bezard, Lettres du Président De Brosses à Ch.-C. Loppin de Gemeaux, 1929, p. 60.

 

« Je voudrois que Rameau prît tout uniment des poèmes de Quinault ou de Lamotte ; il feroit des opéras différends de ceux de Lulli ou de Campra, son génie étant différend du leur ; il ne les égaleroit pas dans la partie du récitatif ; mais il seroit supérieur à d’autres égards. Je [le] lui ay conseillé plus d’une fois ; il m’a dit en avoir lui-même eu la pensée […] »

Président de Brosses, extrait de la Lettre LI à Monsieur Maleteste

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Entrée gratuite. Réservez...  

 


Spectacle musical

Samedi 25 janvier à 20h30 et dimanche 26 janvier à 18h

« Un Voyage en musique »

d’après les Lettres d’Italie du Président Charles de Brosses, 1739-40.

Michelle Tellier et Le Concert de l’Orangerie

-  Flûte à bec, Michelle Tellier

-  Violons, Isabelle Lesage et Koji Yoda

-  Clavecin, Philippe Ramin

 

Lettres dites par Marie-Claude Pascal,

Auteur, journaliste du patrimoine culturel, Conservateur Honoraire du Patrimoine de la Ville de Dijon 

 

Un concert-lecture pour comprendre, a posteriori, l'importance du soutien des mélomanes dijonnais dans le destin musical de Jean-Philippe Rameau.  

Suivre l’itinéraire du Président de Brosses en Italie est, au sens figuré, un véritable « film », où s’incarnent villes et personnages célèbres, femmes et bonne chère, arts et spectacles, en un XVIIIe siècle bruissant de couleurs et de créativité. Le Concert de l’Orangerie en illustrera une « bande-son » avec des compositeurs qui enflammèrent l’émotion de Charles de Brosses : concertos en dialogue pour flûte à bec et cordes de Vivaldi et Scarlatti, somptueuses œuvres pour clavecin de Rameau, agrémenteront la lecture vivante de quelques unes de ces lettres précises, spirituelles, pleines de sève et de fantaisie.

 

En 1739, un conseiller au Parlement de Bourgogne, âgé de 30 ans, quitte Dijon pour l’Italie, à la recherche d’œuvres perdues de Salluste.

Curieux de la vie, amoureux du beau, esprit vif et gai, Charles de Brosses s’intéresse à tout (histoire, géologie, droit, philologie, arts) et fréquente un petit groupe de gens cultivés qui fonderont l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon en 1740.

En Italie, il veut tout entendre, tout voir à Gênes, Milan, Venise, Bologne, Rome, Naples, entre autres : il relatera ce « Grand Tour » dans des « Lettres d’Italie », dont la vivacité et l’humour nous transportent au cœur d’un pays dont l’essence spontanée et vibrante est le Baroque incarné.

Comment résister au portrait que Charles de Brosses peint de Vivaldi, un « vecchio » encore doté d’une « furie de composition prodigieuse », « qui s’est fait de ses amis pour lui vendre des concertos bien chers », quelle ville que cette Venise où il y a « académie » presque tous les soirs, où l’on peut entendre de la « musique transcendante » dans les « hôpitaux »,où l’on trouve des « filles [illégitimes] ou orphelines que l’on exerce uniquement à exceller dans la musique. Elles chantent comme des anges, jouent de tous les instruments, car il n’y a de si gros instrument qui puisse leur faire peur » !

 

Rome, selon lui, est peuplée –à parts égales – « de statues, de prêtres, de gens qui ne font pas grand-chose, et de gens qui ne font rien… » À Naples, il s’émerveille des quatre opéras qui sont tous en activité en même temps : sous sa plume, les artistes et les décors longtemps imaginés prennent vie, s’animent, se colorent, et se dégustent en musique avec Le Concert de l’Orangerie.

 

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Conférence Rameau pour tous

Dimanche 9 février à 18h

 « L’approche sensorielle et progressive de l’œuvre théorique de Rameau » 

ou « Faire régner dans la musique l'ordre et la clarté de la géométrie » 

Pierre Agut

Le très célèbre Traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels de Jean-Philippe Rameau, publié en 1722, est considéré comme un ouvrage fondamental pour le développement de la musique occidentale.

Quel est l'état des spéculations théoriques dans le monde musical français du début du XVIIIe siècle ?

Comment le compositeur Jean-Philippe Rameau, se fondant sur la pratique de la basse continue, explique les logiques de la composition musicale par la génération et l’enchaînement des accords ? Quelles seront les conséquences de ces formulations sur la pensée et la pratique musicale des générations suivantes de compositeurs?

Le compositeur Pierre Agut propose, sous la forme d’une présentation/conférence, de resituer le Traité dans le contexte musical et artistique de son époque, de préciser les liens entre la théorie qui y est développée et la pratique réelle de la musique baroque, puis de montrer comment les apports de l’œuvre de Rameau ont porté leurs fruits dans l’évolution de la musique « classique » depuis le XVIIIe siècle français à nos jours.

Cette conférence sera illustrée d'exemples musicaux aidant à saisir la portée de cette évolution dans le style personnel de compositeurs des siècles suivants.

 

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Exposition évolutive d'Anita Matell

Samedi 8 mars à 17h à l'occasion de la Journée de la Femme

« ...Et le mouvement jaillit » 

Anita Matell, danseuse et plasticienne, met les arts en mouvement autour de l’époque baroque.

Artiste et femme, elle inscrit la première pièce de son travail qui sera mise en place le 8 mars, dans une exposition évolutive dont Anita expliquera le concept.

Chaque mois, une nouvelle œuvre sera ajoutée à la collection du grand escalier, jusqu’à la fin de l’année. Le 8 mars, Anita s'en explique et apporte la 1ere de ses œuvres.

 

 

 

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Conférence

 
Samedi 8 mars à 18h à l'occasion de la Journée de la Femme
 
Nicole Desgranges

« Les femmes de l'époque de Rameau » 

A propos de Jean-Philippe Rameau, Diderot, dans Le Neveu de Rameau, évoque les liens compliqués entre le compositeur et son entourage féminin : 

« Ça, dites-moi ; je ne prendrai pas votre oncle pour exemple ; c'est un homme dur ; c'est un brutal ; il est sans humanité ; il est avare. Il est mauvais père, mauvais époux ; mauvais oncle... […]

Sa fille et sa femme n'ont qu'à mourir quand elles voudront ; pourvu que les cloches de la paroisse, qu'on sonnera pour elles, continuent de résonner la douzième et la dix-septième, tout sera bien. »


Décrit comme un homme irascible, « mauvais mari », Rameau était-il, comme bon nombre de ses contemporains, misogyne ?


Donnée à l’occasion de la Journée Internationale de la femme, le 8 mars 2014, la conférence« Les femmes de l’époque de Rameau » apportera un éclairage sur la condition de la femme à l’époque de Rameau, le XVIIIe siècle.

Dans le monde musical, quelle était la place des femmes interprètes et compositrices de musique. 

Pourquoi sont-elles très largement demeurées dans l’ombre des hommes, qui monopolisent sans partage l’attention sur la musique baroque française ?

Les mots apporteront une réponse, confirmée le soir par une présentation en musique de l’étonnante Emilie du Chatelet dont Rameau ne pouvait ignorer les nombreux dons, celui de la musique y compris.

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Concert

Samedi 8 mars à 20h30 à l'occasion de la Journée de la Femme

et Dimanche 9 mars à 18h

 « Émilie du Châtelet en musique »
 
Patricia Gonzalez, soprano
Michelle Tellier, flûtes à bec
Sophie Iwamura, violon baroque
Eric Tinkerhess, viole de gambe
Laure Vovard, clavecin 
 
Lettres d'Émilie du Châtelet et Voltaire lues par Monique Lannes, Marie-France Alleaume et Paul Blagny.

 Code couleur : Bleu Nattiez

Comment, dans le cadre d'une journée de la femme d'une année Rameau, ne pas donner une place privilégiée à Emilie du Châtelet, compagne de Voltaire, que Jean-Philippe Rameau ne peut avoir ignorée dans le contexte de sa relation tumultueuse avec Voltaire ?

Elle était scientifique avant tout, mais elle écoutait, jouait, interprétait...

Ce concert fera fleurir le jardin secret des passions musicales, qui l’habitaient tant qu’on la surnommait « La Belle Issé » – comme l’opéra éponyme de Destouches qu’elle aimait chanter. Imaginons-la se délassant de ses intenses travaux mathématiques et scientifiques, et interprétant (avec un talent de déchiffrage hors pair, inimaginable même aujourd’hui dans des cercles intellectuels ou scientifiques) les airs de ce programme signés Destouches, ici contrastés avec des œuvres instrumentales de Rameau, Forqueray et Marais.

 

 « Jugez-moi pour mes mérites ou mes défauts, mais ne me considérez pas comme l’appendice de tel grand général ou tel intellectuel réputé…Je suis de mon plein droit une personne entière, seule responsable de moi-même, pour tout ce que je suis, tout ce que je dis, tout ce que je fais. »

Émilie du Châtelet à Frédéric II de Prusse

 

Longtemps la marquise du Châtelet (1706-1749) ne dut sa célébrité qu’à Voltaire, dont elle fut la compagne pendant une quinzaine d’années. Subjugué par sa personnalité et ses talents, il lui rendit hommage bouleversant lors de son décès en couches (1749) : « Je n’ai pas perdu une maîtresse, mais la moitié de moi-même. Un esprit pour lequel le mien semblait avoir été fait. » 

Un tel éloge ne pouvait que susciter l’envie aujourd’hui de mieux connaître cette personnalité féminine, libre et entière, qui vécut au temps de Rameau, lui si curieusement misogyne vers la fin de sa vie malgré la splendeur sensuelle de sa musique.

C’est au XXe siècle, avec l’intérêt fructueux porté à l’histoire des femmes, que l’on redécouvre la modernité et l’originalité du caractère d’Émilie du Châtelet, ainsi que ses qualités d’intellectuelle exceptionnelle, autant femme de science et de philosophie que chanteuse passionnée de théâtre et de musique. Nous nous sentons proches d’elle, « ancêtre des filles de notre temps, ambitieuses pour elles-mêmes et avides d’autonomie » comme le dit si bien sa biographe éclairée, Élisabeth Badinter.

Une éducation hors du commun, dans le respect familial des activités de l’esprit, nous la rend plus emblématique encore, ainsi que sa féminité affichée, son goût pour la parure et les plaisirs, sa liberté de parole, son tempérament ouvertement passionné : contrairement à nombre de moralistes, elle estime que l’on « n’est heureux que par des goûts et des passions satisfaites…Ce serait donc des passions qu’il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelque chose. » Ce même appétit de vivre ne nous habite-t-il pas au XXIe siècle, tout proche du « flow » étudié par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, ou de l’épanouissement de motivation préconisé par Abraham Maslow ?

 

Émilie aime les jeux (et les feux) de la scène : comme nous aimerions participer avec elle à ces pièces de théâtre, ces opéras, dont les invités de son château de Cirey disaient, épuisés : 

« Nous jouons aujourd’hui l’Enfant Prodigue et une autre pièce en 3 actes dont il faut faire les répétitions. Nous avons répété Zaïre jusqu’à 3h du matin ; nous la jouons demain avec la Sérénade. Il faut se friser, s’ajuster, entendre chanter un opéra…Nous avons compté hier au soir que dans les 24 heures, nous avons tant répété que joué 33 actes, tant tragédie, opéra que comédie. »

Madame de Graffigny, 9 février 1739

(La même année que le voyage en Italie du Dijonnais Charles de Brosses…)

 

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Atelier art plastique d'Anita Matell

 

« Le baroque aux enfants » pour les 7-12 ans

Samedi 12 avril de 14h à 16h à l'Hôtel Lantin / Musée Magnin

Atelier d'arts plastiques visant une première approche de l’époque baroque, à la fois par l’écoute active de la musique de Rameau et par le dessin.

Participation de 8 € par enfant (matériel et goûter).

 

 

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« L'embarquement pour Cythère »

Dimanche 4 mai à 18h

Ensemble Les Amusemens Lyriques

En 1717, le peintre Antoine Watteau présente « Pèlerinage à l'île de Cythère » à l'académie royale de peinture. Celle-ci reconnaît à cette occasion un nouveau genre pictural : la fête galante. C'est l'époque de la régence de Philippe d'Orléans, et vu de notre XXIe siècle, le décalage entre l'apparente futilité d'une expression artistique idéalisée et la misère dans laquelle se débat la plus grande partie de la population peut choquer.

Cependant on sait que dans son ensemble l'œuvre de Watteau est rien moins que superficielle, et il en va de même de la musique que nous vous proposons de découvrir dans ce programme : l'amour, l'harmonie et la paix d'une  Arcadie réinventée ne sont souvent évoquées qu'à travers leurs contraires.

Les très nombreuses cantates profanes écrites en France à cette époque se présentent souvent comme des opéras malgré leur forme miniature : une intrigue souvent dramatique, où les comportements humains – volontiers extrêmes ou cruels - ne sont pas cachés, mais tenus à distance du spectateur par leur mise en scène dans un environnement mythologique.

Si donc les Amusemens Lyriques vous invitent à cette échappée baroque vers l'île de Cythère, ne nous y trompons pas : la profondeur et la gravité sont bien présentes, à peine estompées sous une apparence galante. C'est le génie des compositeurs de nous donner à voir à la fois le merveilleux et le réel : les deux lectures sont toujours possibles.

2014 marque le 250e anniversaire de la mort de Jean-Philippe Rameau. Les Amusemens lyriques sont heureux de participer à sa commémoration et de contribuer à la connaissance de son œuvre et de celle de ses prédécesseurs ou contemporains.

 

Les Amusemens lyriques : Anne Jacquin et Blandine Coffigny, sopranos ; Nicolas Simeha, baryton ; Isabelle Hermant, violon ; Magali Marie, traverso baroque ; Géraldine Toutain, viole de gambe ; Jean-Louis Coché, théorbe ; Pierre Carlier, clavecin.

Oeuvres de Jean-Philippe Rameau (Traversez les plus vastes mers, duo, Cantate pour le jour de la St Louis et Cantate « Aquilon et Orithie ») ; Michel Blavet (Sonate « La Dhérouville ») ; François Couperin (Sonate « L'Impériale ») ; Michel Pignolet de Montéclair (Cantate « La mort de Didon ») et Nicolas Clérambault (Cantate « Le triomphe de la paix » (finale))

 

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Ateliers danse baroque d'Anita Matell

« Le mouvement et le baroque » 

Samedi 17 mai : séance intiation

10h à 11h : Conférence (complet)
11h à 12h : 1er Atelier (complet)
12h à 13h : 2e Atelier 

15h à 16h : 3e Atelier (annulé)


 

Anita Matell a étudié la danse classique avant de découvrir le baroque avec Ris et Danceries et les Arts Florissants.

Elle proposera un atelier d’initiation à la danse baroque pour les adultes, conférence et travaux pratiques. Elle y évoquera le baroque dans l’histoire de la danse et Rameau et la danse, pour poursuivre sur l’apprentissage des quelques mouvements et gestes de base. 

 

Tarifs spéciaux : 5€ pour la conférence ; 5€ pour un atelier 

Limitation à 10 personnes par atelier. 

 

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Le Corps Sonore

 DERNIÈRES PLACES Samedi 31 mai 

 NOUVELLE DATE Dimanche 1er juin 

*** RESERVER ] ***

 

Programme du dimanche 1er juin 

 16h Deuxième projection du documentaire
17h Deuxième concert de Hugues Reiner
18h Intervention avec Carolina Udoviko 

 

L’Harmonie n’est pas que l’affaire de la théorie de Jean-Philippe Rameau ; il est du ressort de chacun d’entre nous de trouver la sérénité et le bonheur paisible. 

En aparté de la programmation annuelle Rameau, en « off » du Congrès scientifique « The Neurosciences and Music – Cognitive Stimulation and Rehabilitation V » organisé par la Fondation Mariani et l’Université de Bourgogne (LEAD), la soirée musicale « Le Corps Sonore » se fixe pour objectif de montrer que la musique peut aider chacun, et plus particulièrement les plus fragiles, à « trouver l’harmonie ».

 

19h Projection du documentaire "La Mélodie d'Alzheimer"

Le documentaire de Anne Bramard Blagny et Julia Blagny, tout en poésie, qui conduit à vérifier l’importance de la musique auprès de personnes atteintes de maladies dégénératives de type Alzheimer. Le film s’interroge sur les indispensables changements à apporter en matière de prévention, soins et prise en charge des maladies neurodégénératives, et ainsi à réfléchir sur l’évolution de la société.

Il inclut les interventions des chercheurs CNRS, Inserm et Plan Alzheimer Emmanuel Bigand, Hervé Platel, France Mourey, Philippe Amouyel et Joël Menard.

 

20h Concert : Voyage d'Hiver de Schubert

Hugues Reiner, piano et Joachim Bresson, tenor

Hugues Reiner, promoteur des Chœurs Résilience, est l’invité d’honneur de ce concert parfaitement dans la thématique du Congrès. La mission que s’est fixée ce chef d’orchestre de renom est de redonner vie par le chant à des personnes victimes de traumatismes.

Comme fruit de son formidable travail avec Hugues Reiner, Joachim Bresson chantera les difficiles Lieder du Voyage d’Hiver de Franz Schubert. 

 

22h Cette soirée, ponctuée par une aubade de l'ensemble de clarinettes du Conservatoire Jean-Philippe Rameau de DIJON, se terminera entre saveurs bourguignonnes, et musiques  des uns et des autres. 

- "Badinerie" de la Suite en si m, J.S. BACH
- Caprice for clarinets, Clare GRUNDMAN

- Danse hongroise n°5, J. BRAHMS

- Danse slave n°8, A. DVORAK

- Torivaki, traditionnel macédonien

 

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La Belle au Bois Dansant

Dimanche 8 juin à 17h (Musée Magnin)

Attention : date ANNULEE pour l'Hôtel Maleteste au 6 juin ! 

Christine Bayle, Elyse Pasquier et Emmanuel Soulhat

Le célèbre conte de Charles Perrault « La Belle au bois dormant » revit dans une version poétique mise en scène. Deux danseurs, Elyse Pasquier et Emmanuel Soulhat racontent, jouent et dansent les personnages multiples et les péripéties de la Belle et du prince, son amoureux, le chemin à cheval dans la forêt vers le château endormi, à la rencontre des Fées, bleue ou rose, et de la Belle, et font vivre au public les vilenies de la fée perfide …
 

Spectacle en costumes, mis en scène par Emmanuel Soulhat 
Elyse Pasquier et Emmanuel Soulhat
Avec la complicité de Christine Bayle
Musiques : Lully, Campra, Tchaikovski, Rameau
Chorégraphies originales de répertoire de Pécour et d'Emmanuel Soulhat 

 
Attention :  Dimanche 8 juin au Musée Magnin : pas de buffet ! Tarif spéciaux : Famille (35€), Plein (12€), Jeune (10 à 18 ans, 10€), Enfant (5 à 9 ans, 5€).
 
 
 
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Vernissage de l'exposition/illustration « Jardins d'Illusion »

Samedi 28 juin à 16h00

Annie Chazottes

 

Le rêve d'Annie Chazottes ? Faire partager son univers au travers de ses créations, proposer des atmosphères, entrainer ses visiteurs dans ses jardins féériques, les inviter dans un paradis où s'épanouit en toute liberté un monde végétal luxuriant et poétique…

 

L’exposition-illustration autour des Jardins d'Illusion est son projet pour s’intégrer à l’Hommage à Rameau. L’exposition restera un mois. 


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Concert

Samedi 5 juillet à 18h00 à l'Hôtel Maleteste

 « Les enfants de Rameau »
 
 
De Jean Galard 

Les Enfants de Rameau de Jean Galard fut écrit pour les 40 ans du Conservatoire Jean-Philippe Rameau de Paris. Il s’agit d’un montage mêlant musique, danse et textes de Rameau.

La version proposée sera donnée dans une version réduite.

 

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Ballet

Samedi 5 juillet à 19h à l'Hôtel Lantin / Musée Magnin

 « Les Jardins d'Illusion » [lié au Concert "Les Enfants de Rameau"]
 

Compagnie Fantaisies Baroques (Irène Feste, Pierre-François Dollé)

et le Concert de l’orangerie (3 musiciens).

 

En partenariat avec l'Hôtel Lantin, devenu le Musée Magnin

Déambulation d'un hôtel  à l'autre

Spectacle partagé entre les deux hôtels. Buffet au Musée Magnin


Le spectacle «Les Jardins d’Illusion», des compagnies Fantaisies Baroques et le Concert de l’Orangerie, consiste en un voyage chorégraphique et musical interactif qui évoque la magie d’une grande soirée de divertissement, entre un badinage galant dans les jardins 

de l’Hôtel Maleteste, en passant par les collections exceptionnelles du Musée Magnin, pour finir dans la cour du musée en dansant tous ensemble les contredanses à la mode au XVIIIème siècle.

Le spectacle s’articule telle une visite d’édifices extraordinaires, en une succession de surprises musicales, chorégraphiques ou théâtrales. Les spectateurs sont des invités, faisant partie intégrante de cette soirée de divertissement, en dansant ou en essayant de résoudre des énigmes «précieuses» ! 

En première partie à l’Hôtel Maleteste, le public-visiteur se laissera surprendre par le charme des «Règles de l’Amour Précieux» par Melle Desjardins, entre allusions et illusions baroques, ombres et lumières, les chorégraphies répondront tel un jeu de miroir à l’ordonnancement des jardins.

Extraits musicaux issus des oeuvres de Montéclair, Lully, Campra, Rameau.

Un premier bal suivra cet intermède, afin d’initier nos invités à la Pavane et les mener en déambulation jusqu’au Musée Magnin, en chantant et dansant les branles «Sur les bords de la Seine» ou encore «L’oiseau qui vole». Cette promenade sera ponctuée d’énigmes galantes, des devinettes de la «Guirlande de Julie» ou encore de quelques règles de civilité par Monsieur Antoine de Courtin.

En arrivant au Musée Magnin, les comédiens-danseurs et les musiciens guideront le public à travers certaines salles du musée en égrainant des fables de Jean de La Fontaine, en danse et musique, bien sûr ! L’universalité des fables permettra à tous de poursuivre cette rêverie en admirant les chefs-d’oeuvre alentours. 

Enfin, la soirée se terminera dans la cour du Musée par une dernière fable, à la mode «Commedia dell Arte» et par un grand bal, où les Maîtres à danser Irène Feste et Pierre-François Dollé apprendront les contredanses à la mode au XVIIIème siècle. Tout le monde s’amusera à célébrer «La Bonne Amitié», qui peut parfois glisser en «Jalousie» et aboutir en une «Victoire» fort conviviale !

Extraits musicaux issus des oeuvres de Lully, Campra, Rameau. 

 

 

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Journées du Patrimoine

Samedi 20 et dimanche 21 septembre entre 14h et 18h

Entre l'Hôtel Maleteste et le musée Magnin 

 

Tout au long de l'après-midi, petits concerts d'une demi-heure des étudiants du PESM de Dijon : ensemble de voix, ensemble de cordes, duo accordéon-clarinette.

Musiques de Rameau, Marin Marais, Scarlatti, Corelli, Bach, Haendel et d'autres, dans des transcriptions pour instruments modernes. 


Présentation d'ouvrages liés à Rameau édités par Les Amis du 7 : 

Philippe Salvadori, Les Maleteste, l'impulsion musicale donnée à Rameau ? (écrits de la conférence donnée en janvier à l'Hôtel Maleteste)
Roland Paul Gudin, Musicorameau (poèmes épistolaires). 


Avec le soutien du Crédit Agricole Champagne Bourgogne.

 

 


Exposition

Samedi 20 et dimanche 21 septembre entre 14h et 18h (Journées du Patrimoine)

 « Les sculptures de Thérèse Blagny »
 

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Concert

Samedi 20 Septembre à 20h30

 « Rameau, une traversée imaginaire » 


Manifestation annulée suite au refus de la demande de subvention de l'Association auprès de la Mairie de Dijon.

 


Conférence / Exposition

Samedi 27 Septembre à 20h30 à l'Hôtel Maleteste

 « 43 ans de création de Marqueterie »
 

Armande et Geoffroy de Bazelaire

 

La marqueterie est un art qui connut son apogée aux XVIIe et XVIIIe siècle, desquels elle est indissociable. 

Lors d’une conférence sur leur travail, Armande et Geoffroy de Bazelaire présenteront des tableaux de marqueterie dans lesquels figurent des objets de l’époque de Rameau. 

Seront également montrées quelques-unes de leurs œuvres originales et actuelles.

(ci-dessus : composition autour de Dardanus de Rameau : feuillets de musique, plume et livres...)

 

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Concert-Conférence « Rameau et l’opéra »

Samedi 11 octobre à 20h30 [ANNULE]

Dimanche 12 octobre à 18h

 

« Rameau et l'Opéra »

Pierrette et Bruce Grant
 

Dans son livre Rameau et le génie de la musique Française, le compositeur Georges Migot écrivait : “son oeuvre réalise totalement et supérieurement la beauté dans l'Emotion, la Perfection dans la technique et l'Eurythmie dans la composition”.

Conférence et interprétation d’airs d’opéra par Pierrette Grant (mezzo-soprano) et Bruce Grant (clavecin). 

Pierrette et Bruce Grant vous invitent  à découvrir la musique de Rameau à travers l'écoute d'extraits de ses trois premiers opéras : Hippolyte et Aricie, les Indes Galantes et Castor et Pollux.

 

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Conférence

dans le cadre de la Semaine du Goût

Samedi 18 octobre à 20h30 à l'Hôtel Maleteste

et Dimanche 19 octobre à 18h à l'Hôtel Lantin / Musée Magnin

 « Les Arts de la table au XVIIIe siècle »


Jacqueline Queneau
 
 

L'Art de la Table au XVIIIe siècle était d'une extrême finesse.

Jacqueline Queneau, auteur de nombreux ouvrages consacrés à cet art au fil des siècles, donnera sa version des repas tels qu'ils se déroulaient à cette époque dans ce lieu précis où les Maleteste servaient des repas, desquels Rameau était l'un des prestigieux invités.

Elle donnera dans la bibliothèque une conférence agrémentée d'une projection.

Une mise en pratique se fera ensuite dans le salon Rameau où plusieurs tables seront disposées avec de la verrerie et de la vaisselle pour permettre aux uns et aux autres de dresser le couvert.

 

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Entrée gratuite. Réservez...  

 

 


Conférence

Samedi 15 novembre à 18h 

 « L'influence de Rameau »


Nicole Desgranges
 
 

Certains musiciens étrangers formés à la tradition italienne voient en la musique de Rameau, vers la fin de sa vie, un modèle possible pour la réforme de l'opera seria. Tommaso Traetta compose deux opéras qui en sont directement inspirés, Ippolito ed Aricia (1759) et I Tintaridi (d'après Castor et Pollux, 1760) après avoir fait traduire leurs livrets. Il a une influence très importante sur celui auquel on attribue généralement le titre de réformateur de l'opéra, Christoph Willibald Gluck. Trois opéras italiens « réformés » de ce dernier (Orfeo ed Euridice, Alceste et Paride ed Elena) prouvent qu’il connaît l’œuvre de Rameau. Plusieurs des réformes revendiquées dans la préface d’Alceste sont déjà pratiquées par Rameau : il utilise le récitatif accompagné et l’ouverture de ses dernières compositions est reliée à l’action qui va suivre.

Après une longue période de non-reconnaissance, de façon inattendue, c’est la défaite française lors de la guerre de 1870 qui permet à la musique de Rameau de resurgir du passé : l’humiliation ressentie à cette occasion amène certains musiciens à rechercher dans le patrimoine national des compositeurs français de taille à se mesurer aux compositeurs germaniques dont l’hégémonie est alors complète en Europe.  On ne peut que rapprocher les destins de Rameau et de Bach, les deux géants de la science musicale du XVIIIe siècle. À ce titre, l'année 1722 qui voit paraître simultanément le Traité de l'Harmonie et le premier cycle du Clavier bien Tempéré est très symbolique. 

« Le besoin de comprendre - si rare chez les artistes - est inné chez Rameau. N'est-ce pas pour y satisfaire qu'il écrivait un Traité de l'harmonie, où il prétend restaurer les droits de la raison et veut faire régner dans la musique l'ordre et la clarté de la géométrie… il ne doute pas un instant de la vérité du vieux dogme des Pythagoriciens… la musique entière doit être réduite à une combinaison de nombres ; elle est l'arithmétique du son, comme l'optique est la géométrie de la lumière. On voit qu'il en reproduit les termes, mais il y trace le chemin par lequel passera toute l'harmonie moderne ; et lui-même ». Claude Debussy

C'est à partir des années 1890 que le mouvement s'accélère un peu, avec la fondation de la Schola Cantorum destinée à promouvoir la musique française puis, en 1895, Charles Bordes, Vincent d'Indy et Camille Saint-Saëns entreprennent l'édition des œuvres complètes, projet qui n'ira pas à sa fin mais aboutit en 1918 à l'édition de 18 volumes. C'est au tout début du XXe siècle que l'on assiste, pour la première fois, à la reprise en concert d'œuvres complètes : en juin 1903, La Guirlande, œuvre charmante et sans trop de prétention, est interprétée à la Schola Cantorum. L'un des auditeurs est Claude Debussy qui est enthousiasmé et s'écrie : « Vive Rameau, à bas Gluck ». Nombre de compositeurs vont dès lors utiliser des thèmes de Rameau, comme Paul Dukas, en 1903, qui compose ses Variations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau pour le pianiste Édouard Risler. L'Opéra de Paris suit en 1908 avec Hippolyte et Aricie. Puis Castor et Pollux - qui n'y a plus été représenté depuis 1784 - est choisi en 1918 pour la réouverture de l'Opéra après la guerre. Depuis lors, l'œuvre de Rameau bénéficie à plein du retour en faveur de la musique ancienne.

De nombreux compositeurs s’inspirent donc de ses traités d’Harmonie, de la forme de ses opéras,  de sa technique de claveciniste, de ses thèmes musicaux et reconnaître ainsi en Rameau le précurseur de la musique moderne française.

 
 
 
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La programmation est soutenue par la DRAC Bourgogne, le Conseil général de Côte d'or et le Crédit Agricole


Concert

Samedi 15 novembre à 20h30 et Dimanche 16 novembre à 18h00

 « Dans le sillage de Rameau »

 
 
 
Honoré Béjin, Isabelle Lesage et le Trio des Aulnes

 
 

1/ Récital de piano

Le pianiste Honoré Béjin, déjà présent à l’Hôtel Maleteste lors des Journées du Patrimoine 2013, proposera son interprétation de pièces pianistiques directement liées à l’héritage de Jean-Philippe Rameau.

Œuvres de Rameau, Saint-Saëns, Debussy, Ravel, Sacre.

La « renaissance » de la musique de Rameau, à la fin du XIXe siècle, fait date dans l'histoire de la musique française.

Si elle s'inscrit dans le contexte général d'un renouveau d'intérêt pour les « vieux maîtres » du XVIIIe siècle (dont seront significatives tant d'œuvres d'un Saint-Saëns, Chausson, Samazeuilh, Ravel...), elle donne aussi aux musiciens français d'après 1870 l'opportunité de repenser leur art à l'aune des vertus supposées de la musique française, dont Rameau est l'emblème. Le « goût parfait », « l'élégance stricte » que Debussy loue chez le compositeur dijonnais ne sont qu'un des aspects de la tradition française, qui recouvre, pêle-mêle : clarté, hédonisme, raffinement de l'harmonie, prédilection pour la danse et les images suggérées par des titres, inspiration pastorale, attrait de l'exotisme...

Cependant, par-delà même la réappropriation d'une tradition française finalement si diverse et transnationale, Rameau n'aura cessé, jusqu'à nos jours, d'interroger les compositeurs.


2/ Concert de musique de chambre

En 1915 Debussy envisage et commence à composer une série de six sonates pour divers instruments dans l'esprit de la sonate préclassique, et en hommage aux maîtres français du XVIIIème siècle.

« Rien ne peut excuser d'avoir à ce point oublié la tradition inscrite dans l'œuvre de Rameau, remplie de trouvailles géniales, presque uniques. »

Claude Debussy, cité dans La musique de chambre (Tranchefort Fayard)

Honoré Béjin et Isabelle Lesage interpréteront la Sonate pour violon et piano de Debussy. 

Puis le Trio des Aulnes (Jean-François Corvaisier, Laurent Lagarde et Honoré Béjin) jouera, en regard, quelques Pièces de clavecin en concert de Rameau « à la moderne », œuvres dont la redécouverte et l'exécution publique sont attestées à Paris dès les années 1850. La soirée se conclura par le 2e Trio op. 98 « en forme de Suite » de Vincent d'Indy, en hommage à l'un des principaux initiateurs de l'édition des œuvres complètes de Rameau (chez Durand) en 1895. 

 

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La programmation est soutenue par la DRAC Bourgogne, le Conseil général de Côte d'or et le Crédit Agricole


Concert

Dimanche 23 novembre à 18h00

 « Opus Guitar »


Olivier Pelmoine
Concertiste, Professeur de guitare
aux CRR de Dijon et PESM Bourgogne. 
 
 

Il y a des voyages qu'on n'oublie pas. Pour le pays et les gens rencontrés, bien sûr ; pour celui qui vous les fait découvrir et aimer, aussi bien. La musique est au pays des guides-interprètes : un pays qui n'existe pas si nul ne la chante ou la joue. Une œuvre oubliée ou perdue, c'est une musique à jamais disparue, tel un continent englouti. 

Olivier Pelmoine est un de ces découvreurs de mondes... 

Il dépasse les frontières du classique et promène sa guitare jusqu'en terre inconnue pour nous offrir des sonorités inouies.

 

PROGRAMME

Salim Dada (né en 1975) "Sur la montagne d’Olivier"

José-Luis Narvaez (né en 1953) "Suite Elfique" 

Eric Pénicaud (né en 1952) "Derviches Tourneurs"

Yuquijiro Yocoh  "Sakura" 

Atanas Ourkousounov (né en 1970) "Toryanse Tales"

Sébastien Vachez (né en 1973) "Raga du soir"

José-Luis Narvaez (né en 1953) "Hommage au bateau ivre" 

Laurent Boutros (né en 1964) "Journal d’Istikläl" et "Tiflis"

 

 

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Conférence

 
Samedi 6 décembre à 18h 
 
Nicole Desgranges
 

« Les femmes de l'époque de Rameau » (bis) 

 

Suite au succès de conférence du 8 mars, Nicole Desgranges redonne une seconde fois cette conférence consacrée aux compositrices baroques. 

 

A propos de Jean-Philippe Rameau, Diderot, dans Le Neveu de Rameau, évoque les liens compliqués entre le compositeur et son entourage féminin : « Ça, dites-moi ; je ne prendrai pas votre oncle pour exemple ; c'est un homme dur ; c'est un brutal ; il est sans humanité ; il est avare. Il est mauvais père, mauvais époux ; mauvais oncle... […] Sa fille et sa femme n'ont qu'à mourir quand elles voudront ; pourvu que les cloches de la paroisse, qu'on sonnera pour elles, continuent de résonner la douzième et la dix-septième, tout sera bien. »

Décrit comme un homme irascible, « mauvais mari », Rameau était-il, comme bon nombre de ses contemporains, misogyne ? La conférence apportera un éclairage sur la condition de la femme à l’époque de Rameau, le XVIIIe siècle.

Dans le monde musical, quelle était la place des femmes interprètes et compositrices de musique ? Pourquoi sont-elles très largement demeurées dans l’ombre des hommes, qui monopolisent sans partage l’attention sur la musique baroque française ?

 

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La programmation est soutenue par la DRAC Bourgogne, le Conseil général de Côte d'or et le Crédit Agricole


Concert

Samedi 6 décembre à 20h30 et Dimanche 7 novembre à 18h00

 « Natasha Kudritskaya joue Rameau »


Natasha Kudritskaya
 
 

Jouer Rameau sur un piano, une hérésie historique ? Les interprétations de Natasha Kudritskaya démontrent que la musique de Rameau convient tout à fait à des sensibilités actuelles.

Natasha présentera sa vision moderne de la musique baroque, ainsi que son premier CD, « Rameau », salué par la critique musicale.


« J’aime Rameau sur piano, clavecin, accordéon, clavinova… Quelle importance ! Si la musique est absolue, sublime et bien au-delà d’un seul instrument.

Rameau lui-même cherche en permanence à dépasser les limites sonores de son instrument.

Tantôt en accompagnant le clavecin d’un violon ou d’une viole, « pour faire durer le son », dit-il. Tantôt en reprenant les pièces pour clavecin dans ses opéras. 

Certes, cette musique a une vérité unique quand elle est jouée sur l’instrument de l’époque. Mais cet instrument n’est pas son unique vérité. »

Natasha Kudritskaya

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La programmation est soutenue par la DRAC Bourgogne, le Conseil général de Côte d'or et le Crédit Agricole

 


Concert

Samedi 17 janvier 2015 (20h30) et Dimanche 18 janvier 2015 (18h)

 « D'une année à l'autre »

Autour des compositeurs bourguignons, évocations de la Femme en musique.

 

Sylvaine BERTRAND, Mezzo-soprano, chanteuse bourguignonne et Yves CUENOT, Organiste, claveciniste, compositeur bourguignon


Rappel et clôture de l'année Rameau, Sylvaine Bertrand, mezzo- soprano, et Yves Cuenot, titulaire du Grand-Orgue de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, interpréteront Rameau, Balbastre et… Cuenot.

Prélude à une programmation 2015/2016 où la Femme musicienne sera à l’honneur.

 

Avec des Œuvres de 
Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764)
Claude BALBASTRE (1724-1799)
Yves CUENOT (1951)
Elisabeth JACQUET de la GUERRE (1665-1729)
Isabelle de CHARRIERE (1740-1805)

Découvrez le programme détaillé [ en cliquant ici ] 

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La programmation est soutenue par la DRAC Bourgogne, le Conseil général de Côte d'or, le Crédit Agricole et Prévalet Musique.